L'Assos' Bêche à Melle

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Mot-clé - Produits toxiques

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jeudi, 19 janvier 2012

Film La Grande invasion de Stéphane Horel

La Grande Invasion est rediffusée sur Public Sénat aux dates et horaires suivants :
samedi 21 janvier 22h suivi d’un débat
dimanche 22 janvier 18h, suivi d’un débat
samedi 28 janvier à 15h15, suivi d’un débat
dimanche 29 janvier à 9h, suivi d’un débat
lundi 30 janvier à 17h15, suivi d’un débat
http://www.stephanehorel.fr/doc/grandeinvasion/

Notre quotidien est envahi de produits chimiques. Incrustés dans les plastiques, les détergents et les grille-pains, nichés dans les aliments, les boîtes de conserve, les jouets, les shampooings, ils sont invisibles et partout à la fois, y compris dans nos corps. La société de consommation et la "magie" pétrochimique peuplent nos intérieurs sous des noms inconnus et parfaitement barbares.

Sur un ton décalé et plein d'humour, ce documentaire décrypte cette "grande invasion" à l'aide d'interventions de chercheurs reconnus, d'animations en papiers collés et d' archives commerciales des années 1950-60 - allégorie de la frénésie du progrès.

La diffusion du documentaire sera suivie d’un débat.

Nouvelle étude de l'équipe de G E Seralini : le Round Up ® montre des effets perturbateurs endocriniens à faible dose !

En plus d'induire des nécroses et l'apoptose sur des cellules testiculaires de rats à des doses comprises entre 50 et 10000 ppm, l'équipe caennaise montre dans cette nouvelle étude in vitro des effets de perturbation endocrinienne à des doses aussi faibles de glyphosate et de Round Up que 1 ppm ( partie par million, soit 1 mg/kg). De telles doses sont retrouvées dans les urines d'agriculteurs. La publication souligne qu'une perturbation hormonale des cellules testiculaires pourrait induire des perturbations de la reproduction et du nombre de spermatozoïdes.

Pour en savoir plus :

Référence: Clair, É., et al. A glyphosate-based herbicide induces necrosis and apoptosis in mature rat testicular cells in vitro, and testosterone decrease at lower levels. Toxicol. in Vitro (2012), doi:10.1016/j.tiv.2011.12.009

Abstract gratuit et achat de l'étude complète à :
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0887233311003341

dimanche, 20 novembre 2011

Conférence "Agriculture, environnement et santé"

Terre de Sciences vous invite à la prochaine conférence, le 23 novembre 2011 à 20 h 30, à l'espace Alizé MAIF à Niort, sur le thème "Agriculture, environnement et santé".
 

Biodiversité et agriculture ont toujours été intimement liées. Pourtant, le développement d’une agriculture productiviste à partir du milieu du XXe siècle s’est fait au détriment de l’environnement, des agriculteurs et de la qualité des productions alimentaires.

 

Philippe DESBROSSES
Agriculteur, docteur en Environnement, fondateur-animateur depuis 1973 des principales organisations nationales et internationales d’Agriculture Biologique et écrivain, Philippe Desbrosses est un des pionniers de l’agriculture biologique en Europe. Il fut à l’origine de la création de la plupart des mouvements de l’officialisation de
l’agriculture biologique. Il est Directeur général de la Ferme de Sainte Marthe et Président de l’association Intelligence Verte.


Serge ORRU
Entrepreneur et entreprenant, Serge Orru est un homme qui aime les défis, les métissages et les rencontres. Depuis près de vingt ans, son credo est de faire se renouer le lien entre l’humain et son environnement et d’allier culture et nature. Aujourd’hui, engagé dans de nombreux organismes, il est notamment directeur Général du WWF France depuis le 1er juillet 2006.

Perturbateurs Endocriniens et puberté précoce

Un programme d'Envoyé Spécial à voir absolument !

"Elles ont entre 7 et 10 ans, et leur corps est déjà en train de changer. Ces enfants sont confrontées à une puberté précoce, une évolution anormale à leur âge.

En France, les pédiatres s’alarment de voir de plus en plus de fillettes pré-pubères franchir la porte d’entrée de leur cabinet. Si l’âge des premières règles, environ 12 ans, n’a pas tellement changé, de plus en plus de fillettes présentent un développement mammaire et une pilosité avant 8 ans. Un dérèglement qui n’est pas sans risques pour leur santé. Nutrition, obésité, facteurs génétiques, mais aussi facteurs environnementaux expliqueraient cette entrée plus précoce dans la puberté. Pour certains scientifiques, les substances chimiques qui envahissent notre quotidien seraient les principales responsables : des études démontrent que le Bisphénol A, les phtalates, les pesticides perturberaient notre système hormonal. Ces produits chimiques peuvent imiter, et entraver l’action des hormones naturelles..../..."

http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/de-si-petites-filles-en-fleur-10-novembre-2011-3911.html

De si petites filles en fleur, un reportage de Céline Bittner pour Envoyé Spécial avec le Professeur Charles sultan Endocrinologue à Montpellier et récent lauréat du prix Andrea Prader, récompense internationale la plus prestigieuse en Endocrinologie Pédiatrique, et François Veillerette, porte parole de Générations Futures.

EXCLUSIF. Des biberons toxiques dans les maternités

Dans les maternités, tétines et biberons jetables sont stérilisés en toute illégalité depuis des années avec un gaz hautement toxique : l’oxyde d’éthylène. Enquête.

Pouponnière dans une maternité. (AFP) Pouponnière dans une maternité. (AFP)

Pendant des décennies, des millions de tétines mises à disposition des mamans et de leurs nouveaux-nés dans les hôpitaux français ont été stérilisées en infraction avec la réglementation en vigueur. Plus précisément : ces biberons jetables ont continué d’être désinfectés avec de l’oxyde d’éthylène, un gaz classé en 1994 comme cancérogène avéré par le Centre international de Recherche sur le Cancer. "Le Nouvel Observateur" a mené l’enquête. Ses conclusions sont sans équivoque.

Depuis le début des années 1990, les réglementations françaises puis européennes excluent l’oxyde d’éthylène des procédés de stérilisation dès lors qu’il s’agit de "matériaux au contact des denrées alimentaires" (MCDA). Ce qui correspond très exactement à la définition des tétines. L’arrêté du 9 novembre 1994, qui précise lui-même un décret de 1992, stipule que "ces objets ne doivent pas altérer les qualités organoleptiques des denrées, produits et boissons alimentaires placés à leur contact" et que le "traitement désinfectant" doit donc être dûment "autorisé". Or l’oxyde d’éthylène ne fait pas partie de la liste des produits qualifiés […]

Les premières alertes remontent aux années 1970

Pour en avoir le cœur net, "le Nouvel Observateur" s’est procuré l’appel d’offres 2010 de la centrale d’achats de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui fournit des dizaines d’hôpitaux en France, dont les maternités de Robert-Debré, Necker-Enfants malades et la Pitié-Salpêtrière. L’AP-HP y estime ses besoins à 2.163.800 tétines et biberons stériles à usage unique, 45.500 téterelles (embouts en plastique facilitant l’allaitement) et 11.600 tétines et sucettes pour prématurés. Résultat ? Deux sociétés ont emporté le marché : Beldico, un groupe belge, qui a vendu les tétines pour prématurés, et le groupe français Cair. Leur méthode "exclusive" de stérilisation ? L’oxyde d’éthylène, comme il est indiqué sans faux-semblant dans leurs documents […]

Pourtant, les premières alertes remontent… aux années 1970. Plus précisément, le 7 décembre 1979, le ministre de la Santé Jacques Barrot signe une circulaire qu’il adresse aux préfets et aux administrations centrales suite au travail de son prédécesseur Simone Veil. Dans ce texte publié au "Journal officiel" le 10 janvier 1980, le ministre préconise de réserver l’usage de l’oxyde d’éthylène à des cas extrêmes, "si aucun autre moyen de stérilisation approprié n’existe". […]












Des troubles "pouvant évoluer vers la mort"

Si le ton est à la fois pressant, détaillé et comminatoire, c’est que le ministère avait été alerté sur les cancers dont étaient victimes les travailleurs exposés à l’oxyde d’éthylène sur des sites de production en Allemagne, en Suède, en Grande-Bretagne ou en Italie.[…] Dans la circulaire, Jacques Barrot énumère les "dangers inhérents à l’emploi de ce gaz" pour ce qui concerne "notamment des sondes, tubes et tous ustensiles en caoutchouc et matières plastiques" qui peuvent provoquer chez les patients des troubles "pouvant évoluer vers la mort".

La formule "danger inhérent" n’est pas une clause de style. En 1994, le Centre international contre le cancer de Lyon (OMS) a classé la molécule d'oxyde d'éthylène dans le groupe 1 des agents cancérogènes chez l'homme […] Et en janvier 2010, une lettre de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), conclut que "l’utilisation de l’oxyde d’éthylène n’est pas autorisée pour désinfecter des objets destinés au contact des denrées, tels que les biberons." Copie du courrier est adressée à la Direction générale de la Santé (DGS) et à l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (Afssaps).

Combien de bébés concernés ?

Et pourtant, combien de bébés sont aujourd’hui encore concernés? Ecartons d’abord ceux qui tètent des biberons vendus en pharmacie ou en grande surface, encore qu’un doute subsiste sur les modèles jetables. Reste que sur les 800.000 enfants qui naissent quasiment tous (98%) dans les maternités, 400.000 ne sont pas nourris au sein. Mais exclusivement aux biberons fournis par l’hôpital. Combien de maternités concernées au total ? Pas de réponse possible sans un inventaire national. Encore que Philippe Jacquin, directeur du développement du groupe français Cair, qui stérilise exclusivement à l’oxyde d’éthylène, donne un ordre de grandeur édifiant : "Pour l’année 2010, nous avons vendu en France 4 millions de tétines et 300.000 téterelles."

Les industriels du secteur refusent de s'expliquer

Ce n’est pas tout. Depuis des décennies, les grands industriels du secteur, qui vendent aussi du lait, des couches ou des petits pots, sont à la lutte pour fournir presque gracieusement puis à prix cassés les hôpitaux en millions de "nourettes". Les nourettes? Des mini-biberons à usage unique. […] Quatre majors se partagent ce vaste créneau : Guigoz (Nestlé), Blédina (Danone), Milumel (Lactel) et Sodilac, propriété de l’espagnol Ordesa. Comment font-ils stériliser nourettes et tétines commercialisées à prix d’ami dans les hôpitaux sous leur nom?

Force est de reconnaître que, en dépit de nos demandes répétées, les réponses sont embarrassées, souvent dilatoires et jamais étayées. A aucun moment ne nous a été fourni le relevé des méthodes de stérilisation utilisées ces dernières années. […] Certes, le secret industriel existe. Mais peut-on se borner à le brandir s’agissant d’interrogations portant sur la sécurité même des bébés ? Des nouveau-nés qui n’ont que quelques heures de vie, et dont les parents sont tout de même bien en droit de savoir si le caoutchouc qu’ils leur glissent entre les lèvres cinq à huit fois par jour est oui ou non conforme à la réglementation.

Guillaume Malaurie et Fabrice Nicolino – Le Nouvel Observateur

(Extraits de l'enquête "Ces bébés qu'on empoisonne", à lire en intégralité dans "Le Nouvel Observateur "du 17 novembre 2011)

Des scientifiques mettent en garde contre l'aspartame chez les femmes enceintes

LEMONDE.FR | 17.11.11 | 09h49   •  Mis à jour le 17.11.11 | 15h56

Faible en calories et avec un pouvoir sucrant supérieur au saccharose, l'aspartame est utilisé dans de nombreux produits alimentaires.

Faible en calories et avec un pouvoir sucrant supérieur au saccharose, l'aspartame est utilisé dans de nombreux produits alimentaires.D.R.

Des scientifiques, des pédiatres et des gynécologues ont adressé un courrier, jeudi 17 novembre, au ministre de la santé, Xavier Bertrand, lui demandant d'alerter les femmes enceintes sur le risque d'accoucher prématurément si elles consomment de l'aspartame, un édulcorant (E 951) qu'on trouve notamment dans les boissons "light".

"Les chiffres se passent de commentaires", précise Europe 1 qui publie la lettre sur son site Internet. Les scientifiques de Réseau environnement santé (RES) se basent sur une étude danoise, publiée il y a un an, qui "mettait en évidence un taux plus élevé de naissance prématurée tardive (soit entre les 32e e et 36e semaines d'aménorrhée), proportionnel à la consommation de boissons gazeuses avec édulcorants".

L'étude, conduite par le Danois Thorhallur Halldorsson, publiée en 2010 dans l'American Journal of Clinical Nutrition, était consacrée à l'impact des boissons light ou sans sucre – c'est-à-dire contenant un édulcorant – sur près de 60 000 Danoises enceintes. Il est apparu que la consommation d'au moins une boisson gazeuse contenant un édulcorant par jour augmentait le risque d'une naissance avant terme de 27 %, 35 % si l'on en boit deux ou trois, 78 % quand c'est plus de quatre. L'impact est moindre quand les boissons sont non gazeuses, l'augmentation du risque allant de 11 à 29 %.

"LE DOUTE DEVRAIT PROFITER AU CONSOMMATEUR"

Pour les scientifiques, il est temps d'avertir les femmes enceintes de ce risque. "Vous avez déclaré, à propos de l'affaire du Mediator, que le doute devait désormais profiter au malade. Dans le cas présent, il nous semble que le doute devrait profiter au consommateur", concluent-ils leur courrier à l'adresse de M. Bertrand.

L'aspartame, édulcorant le plus utilisé au monde, se retrouve dans plus de 6 000 produits, du chewing-gum aux boissons allégées, dont plus de 500 produits pharmaceutiques. Selon le RES, 200 millions de personnes en consommeraient "régulièrement". Chez les enfants et les femmes en âge de procréer, l'absorption quotidienne est estimée entre 2,5 et 5 mg par kg de poids corporel. La dose journalière admissible établie par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est de 40 mg/kg. L'EFSA a été invitée en mai par la Commission européenne à anticiper la réévaluation complète de la sécurité de l'aspartame en 2012.

Le Monde.fr

dimanche, 13 novembre 2011

Le cocktail antibiotiques-pesticides incriminé aux USA dans les mortalités d'abeilles

« Les antibiotiques : utilisés à tort, ils deviendront moins forts »... C'est le nouveau slogan imaginé par l'Assurance maladie pour promouvoir un usage raisonné des antibiotiques en santé humaine, en France.

Un slogan qui aurait tout à fait pu inspirer l'étude de deux chercheurs américains, dont les résultats viennent de paraître dans la revue Plos One. Selon eux, les apiculteurs américains contribuent à « tuer avec gentillesse » leurs abeilles en leur administrant des antibiotiques en mode préventif.

Les causes de la disparition à travers le monde de ces butineuses, d'un intérêt capital pour la survie de tout un écosystème, ont été passées en revue, des pesticides aux affections parasitaires (varroa) ou virales, en passant par les prédateurs (frelon asiatique) ou encore l'impact des activités humaines (transhumances apicoles). C'est avéré, il n'y a pas une seule cause à la disparition des abeilles mais bien plusieurs, et ces facteurs de déclenchement du « syndrome de disparition des colonies » (CCD pour Colony Collaps Disorder) varient selon la situation d'une zone du globe à l'autre.

Les chercheurs progressent donc aujourd'hui sur les causes de la disparition des abeilles que l'on pourrait attribuer à des associations de facteurs facilitant potentiellement leur mortalité, selon un effet « cocktail ».

D'après l'étude américaine publiée le 2 novembre 2011, un antibiotique – l'oxytétracycline – associé avec des acaricides utilisés dans les ruches pour protéger les abeilles du varroa, augmente leur fragilité et leur sensibilité à certains résidus de pesticides ou produits de traitement vétérinaire présents dans les ruches.....

la suite sur le site de la France Agricole :
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/mortalite-des-abeilles-le-cocktail-antibiotiques-pesticides-incrimine-aux-usa-49862.html

l'étude originale en anglais :
http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0026796

mercredi, 2 novembre 2011

L’utilisation massive du dangereux pesticide Metam sodium par 15 pays est basée sur une dérogation scandaleuse !


L’utilisation massive du dangereux pesticide Metam sodium- (pourtant interdit en Europe) - par 15 pays au premier rang desquels la France est basée sur une dérogation scandaleuse, pour Générations Futures !
Le Metam sodium est suspecté d’être cancérigène et d’être un toxique de la reproduction et du développement par l’USEPA aux Etats-Unis. Pourtant, des millions de kilogrammes du dangereux gaz metam sodium sont utilisés dans l’Union Européenne par 15 états membres pour la fumigation du sol. Cette utilisation se fonde sur une échappatoire prévue dans la décision du Conseil 2009/562/EC qui prévoit des dérogations à cette interdiction.
Le pesticide Metam sodium n’a en effet pas pu être autorisé car l’exposition des consommateurs n’est pas acceptable et qu’une série de données manquent. Malgré l’interdiction de principe…une utilisation large est tolérée au nom de « l’usage essentiel » pour les états qui demandent à pouvoir bénéficier de cette dérogation. En France des dérogations ont ainsi été accordées par l’état pour les cultures suivantes : légumes et plantes fruitières, essentiellement mâche, carottes, tomates, fraises, asperges, plantes ornementales, arbres et arbustes.

En déposant une requête formelle d’accès aux documents, PAN Europe a pu récupérer les rapports obligatoires réalisés pour 2010 par ces 15 états membres qui utilisent le métam sodium au nom de « l’usage essentiel » et les a analysé.
Ces documents montrent que la France est le plus gros utilisateur de Métam sodium et en utilise quelques 6 millions et demi de kilos dans ses terres agricoles ! L’Espagne, le Portugal et la Grèce en sont aussi de gros utilisateurs. La Grande Bretagne et l’Italie n’ont en revanche pas communiqué les quantités utilisés.
La décision dérogatoire du conseil oblige les 15 pays utilisateurs à rechercher sérieusement des alternatives, notamment à travers la mise en œuvre de plans d’actions… mais aucun des 15 pays n’a commencé à mettre en œuvre un tel plan ce qui est totalement anormal !

Des alternatives existent pourtant déjà comme la pratique de rotations culturales plus longues ou l’utilisation de variétés résistantes. Le fait que 12 états membres n’utilisent pas de métam sodium montre bien que l’usage essentiel accordé est sans doute injustifié !
De plus, les États membres discutent d’une possible légalisation du Metam sodium par une procédure rapide. Pourtant l’opinion de l’EFSA sur cette substance montre bien que les adultes vivants sous le vent d’un lieu ou a lieu une injection dans le sol dépassent leur limite de sécurité en 5 heures pendant que les enfants, plus vulnérables, dépassent la dose maximale en une seule heure ! De plus, ces calculs basés sur des données des industriels semblent sous estimer le risque… Le gaz est relargué par le sol pendant de nombreux jours et le métam sodium et ses produits de dégradation sont toxiques pour le foie, immunotoxiques, reprotoxiques et des cancérigènes suspectés. Ils polluent également les eaux souterraines et tuent des organismes utiles du sol comme les vers de terre.

“Il faut absolument ne pas autoriser le métam sodium en Europe et au contraire retirer immédiatement les autorisations dérogatoires actuelles pour un soi disant usage essentiel qui conduit de facto des pays comme la France à utiliser des quantités énormes de ce pesticide, sans chercher à mettre en œuvre des alternatives sans danger » déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations futures et Président du Conseil d'Administration de PAN Europe.

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